mercredi 25 décembre 2013

Johannes Bergmark, Le Cercueil chantant









Performance de Johannes Bergmark, dans le cadre de l'exposition internationale du surréalisme Other air, qui a eu lieu à Prague en 2012.

lundi 23 décembre 2013

Songs of the new erotics, Tiny gifts







Tiny gifts, performance du groupe Songs of the New Erotics, au Gladstone Hotel de Toronto, le 3 novembre 2001.

http://www.recordism.com/SOTNE/Gifts.html

jeudi 12 décembre 2013

Mattias Forshage

                                 TESSERACT 2 (AN INTRODUCTION TO A NOVEL)


Failing to recall name, place, occupation, relations etc upon awakening
 a stain of new geometry with new epistemological problems grew as mercury,
a privileged position to start asking questions
(An amoeba is nothing but a morphology, the particular morphology of not having a determined bodyshape, and of walking and eating by throwing out pseudopodia, constantly changing)
But here it seems we are walking like battleships through ontological layers
tearing them to fleshy pieces, or more likely not, as we pass,
layered much like danish pastry but most of them not immediately accessible
if not by stretching out as a ghost
and then the very boundaries between layers may facilitate such fast transportation
reducing friction to almost nothing
(If history is perpetually bifurcating, geometry might be too)
So that is why I have to invent such an elaborated character gallery
love's labor in a straitjacket
employ as help sciences dream geography, general methodology, pansexual phenomenology and poetic epistemology,
rejuvenate art and the death star
to reinvent friction and reinvent awakening


                                                                                                                             Mattias Forshage, 2008



vendredi 6 décembre 2013

Michel Zimbacca, Le Spermatozoïde élu





De L’Annonce faite à Delphine au Spermatozoïde élu

Vacances italiennes d’Anny Bonnin, Marie-Dominique Massoni et Michel Zimbacca. Face au foisonnement d’archanges visitant la Vierge, les deux premières endossent l’une le rôle de la Vierge, l’autre celui de Gabriel, s’ingéniant à « doubler » les images de la toile afin de les rejouer le soir au retour des musées.

Un jour, à la pinacothèque de Volterra, l’image du dieu entouré de ses séraphins, comme d’une bulle de spermatozoïdes, prêts à être lancés, avive encore la jubilation des dames et les jeux de transparence spiralée en rajoutent à leurs roucoulements. Marie-Dominique Massoni s’exclame alors : « Et qui va être le spermatozoïde élu ? ». C’est alors que Michel Zimbacca (déjà surnommé Zimbacchus) entre dans la salle, et la questionneuse de s’exclamer : « Et voilà le spermatozoïde élu ! ». Dès lors notre ami répondra au doux surnom de « Zimbacchus, le spermatozoïde élu ». 

Au retour, comme de coutume, mimodrames d’annonciation, mais ce soir là, élément essentiel : la pipe de Zimbacca figure le spermatozoïde élu. Delphine (Anny Bonnin), toujours dans le rôle de la vierge.

Le jeu se poursuit en Italie, notamment à Bologne sous les auspices de Chirico.

L’Annonce faite à Delphine, réalisée par Marie-Dominique Massoni et offerte à Michel Zimbacca, fait écho à cette aventure de métaphysique critique. 

Le jeu  se poursuit de loin en loin, ainsi quand une rue, la nuit, propose une banquette dressée en confessionnal à ciel ouvert. Mais Zimbacchus reste “le spermatozoïde élu” quand il est annoncé en divers lieux.

Janvier 2000 : triant d’anciens textes, Michel Zimbacca découvre un scénario écrit dans les années cinquante, où il est question de “spermatozoïde élu”  et, afin de l’offrir à celle qui sut lui trouver son nom caché, le dote d’un écrin. 


Source: http://ed.surrealistes.free.fr/Expos/Eveil_Paradoxal/Spermatozoide/spermatozoide.html



jeudi 5 décembre 2013

Alice Farley, Black water







Source:
http://www.lulu.com/shop/thom-burns-and-allan-graubard/invisible-heads-surrealists-in-north-america-an-untold-story/ebook/product-17820518.html;jsessionid=48DD0BB5A3D67D635B6200A70B922B29

vendredi 29 novembre 2013

Paul Cowdell







A dream in wich I sliced coffin lids like chilis

Source: http://fieryflyingroll.blogspot.ca/2009/03/dream-in-which-i-sliced-coffin-lids.html

mercredi 27 novembre 2013

Hic sunt dracones - Ici sont les dragons



Une photographie de l'exposition Hic sunt dracones - Zde Jsou Draci, du groupe surréaliste de Prague (2013).



mardi 19 novembre 2013

vendredi 15 novembre 2013

lundi 11 novembre 2013

Fabrice Pascaud

TAIRE MA PRÉSENCE

L’araignée du matin tisse son chagrin en fines dentelles de feu.
Des flammèches d’or se dressent et forment une muraille contre les regards anxieux.
Mes empreintes se dérobent, je pars sans laisser d’adresse.
À qui veut en percer le mystère, la clef est derrière le mur.
Le mur ?
Oui, le doux murmure du silence juste à minuit une, à peine partagé entre chiens et chiens. Le loup ? Il est déjà ailleurs ; quelle idée !
Un rire aigu fait grincer les volets d’effroi.
Les barreaux des cellules se ramollissent par trop d’assiduités suspectes.
Ne pas confier au petit jour les plaintes de la nuit. Les laisser se blottir dans les yeux du chat endormi à l’entrée du cimetière des anonymes. Ce chat, à la dérobée de mes rêves, y reconnaîtra les siens tout en se drapant de mon attente.
Avec précaution, j’évite le frôlement des rues sur mon ombre afin que le passé ne me rattrape point.
La richesse de l’ennui surgit au cœur de l’errance, seul espace disponible à la découverte. Ne jamais répondre au premier signe, c’est un passant de l’éphémère égaré.
« L’évasion n’est pas si loin » me confie un oiseau à l’aile barrée de pétales. Devrais-je y lire une invitation à cueillir les envolées de l’instant ? Passons.
Les trottoirs se démobilisent sous la poussée des siècles. Les siècles se réfléchissent les uns les autres dans le palais des glaces de l’histoire. C’est à ce moment-là que le gué des deux rives s’évanouit.

Taire ma présence pour m’effacer au futur…

Fabrice Pascaud


samedi 9 novembre 2013

Eva Svankmajerova










Une armoire réalisée par Eva Svankmajerova, pour une exposition collective du groupe surréaliste pragois.

mardi 5 novembre 2013

Ody Saban



 BIOGRAPHIE

Ody Saban est née le 30 avril 1953, enfermée à triple tour dans le ghetto juif sépharade d'Istanbul. Cependant, neuf ans plus tard, au grand scandale des juifs musulmans comme des Turcs juifs, sa mère divorce puis se remarie avec un artisan musulman. De neuf à seize ans, Ody s'initie avec son beau-père aux arts de la restauration de miniatures, d'enluminures, de fresques, de toiles, de peintures sur porcelaine et sur verre. Elle reçoit une éducation catholique par les sœurs françaises et italiennes.

A seize ans, elle fuit la dictature turque et s'expatrie dans l'état d'Israël. Elle épouse alors la cause du peuple Palestinien.

Pendant dix ans, en Israël, puis à Paris, elle travaille un peu partout. Cela lui permet d'obtenir un diplôme d'Arts plastiques à l'Université de Haïfa en 1976 et de fréquenter, à Paris, en 1977, les Beaux-Arts ( jusqu'en 1980). Après quoi, elle habitera Manhattan avec le photographe Gilles Perret.

Ses longues dérives dans New York donneront lieu par la suite à deux livres. À New York, elle y monte des sculptures monumentales en papier mousseline très fin, toutes destinées à être dispersées par le vent. Parmi elles, un grand cerf-volant de sept mètres avec des masques et des seins. Parmi ses nombreuses expressions artistiques, elle pratique la danse, la peinture, la poésie et des performances dans des squats d'artistes et joue un rôle important dans le mouvement Art Cloche, en 1983. Parallèlement, elle a comencé une œuvre personnelle, qui mêle des phrases en plusieurs langues à ses peintures aussi bien sur des carrés de 10 cm par 10 cm que sur des rouleaux de 20 mètres. Elle fonde, à Paris, le mouvement Singulières Plurielles, puis Art et Regard de Femmes.

Lors d'un séjour à Boston, elle réalise une série d'aquarelles sur les oiseaux et les oiseleurs. Elle continuera longtemps à peindre des personnages à plumes. Elle écrit un reportage sur la prison des femmes d'El Passo ( Texas) où sont enfermées des Salvadoriennes fuyant les escadrons de la mort et traitées comme des bêtes de cirque par une famille de fous. Elle donne un spectacle de théâtre lors d'une visite guidée de la prison d'Alcatraz. Les gardiens sont assez surpris pour qu'elle soit pas inquiétée. C'est en Californie qu'elle commence à peindre de grandes toiles qui ont certaines analogies avec la peinture de Léonora Carrington qu'elle ne découvrira qu'un peu plus tard. Sa peinture, qui est son activité principale, évolue vers une inspiration plus profondément érotique et plus lucidement créatrice de mythes nouveaux. Elle s'implique également dans différents mouvements de femmes. Après un long séjour aux Etats-Unis, elle rentre en France où elle réside actuellement et épouse un homme qui lui donnera un enfant, sa fille Eden, en 1982.

Dès 1990 elle réalise un livre "entier", abondamment sculpté, peint, écrit, calligraphié, imprégné de bribes d'objets, de plantes, de parfums... Cet objet vivant de 5 kilogrammes est la continuation d'une bibliothèque magique. Elle sympathise en 1990 avec Vincent Bounoure, qui a permis la continuation du mouvement surréaliste français après le bouleversement profond qui suivit la mort d'André Breton en 1966. Elle participe dès lors aux principales activités du groupe de Paris du mouvement surréaliste (expositions collectives, tracts, manifestations, contes, poèmes, créations de jeux, réflexions...). Avant comme après la mort de Vincent Bounoure en 1996, elle collabore aussi aux revues internationales Analogon (Prague), SURR (Paris), Salamandra (Madrid). Elle participe à beaucoup de réunions où se côtoient des surréalistes actifs du vivant d'André Breton et de nouvelles générations.  Peu à peu, elle fera connaissance de surréaliste d’autres pays où existe un mouvement surréaliste novateur (Tchéquie, Slovaquie, Angleterre, Suède, Espagne, USA, Ioannina Athènes…).

Elle fraternise avec L'art Brut et Singulier, côtoie les groupes de recherche Art et Psy. En 1998, elle vit quelques jours à Chicago, chez Franklin Rosement et Pénélope Rosemont. Grâce aux écrits de Pénélope, elle découvre de nouvelles créatrices de haut niveau dans l'histoire du surréalisme. Elle sympathise avec Gérard Sendrey qui a fondé le Musée de la Création Franche, à Bègles. Une longue correspondance commence. Elle fait un art qui est très érotique et très fort, qui a des affinités avec l’œuvre d'Aloise.

Elle commence à soutenir en 1993 l'art des fous et des handicapés mentaux comme les trisomiques 21et collabore aux différents mouvements d'outsider Français et étrangers. Elle diffuse actuellement l'oeuvre d'Albert Mouhadeb enfermé à l'hôpital psychiatrique de Tel Aviv. 

 
Ody Saban dessine à l'encre de Chine sur du papier mousseline, pratique l'aquarelle et la peinture (huile et acrylique). Ces sortes de broderies aux couleurs chaudes rappellent les miniatures, mais aussi l'univers cosmopolite qui règne en Turquie, ce dont elle reste imprégnée. Ses dessins évoquent l'érotisme amoureux et chaque feuille est remplie d'enchevêtrements de corps, de visages, de fleurs, exprimant ainsi la plénitude féminine. Si elle s'identifie à Lilith, la femme maudite, c'est pour mieux combattre la misogynie, mais aussi pour révéler la magie qui se dégage de son univers chargé d'onirisme fantastique. Depuis 1977, elle a participé à plus de 60 expositions personnelles et a participé à des centaines d'expositions de groupe.

Thomas Mordant

jeudi 31 octobre 2013

objets oniriques et objets trouvés (Other air)









Deux photographies de l'exposition internationale du surréalisme Other air, qui a eu lieu à Prague en 2012.